Different climates

Nos EUA, a paranóia faz com que os visitantes sejam maltratados e barrados. Cá, é só a burrice mesmo.

Deux militants en route pour le FSM refoulés du Brésil

Vendredi soir, Deux militants des réseaux de chômeurs, Farid Zeroulou pour le réseau des marches européennes contre le chômage, et Jean louis Manfred pour AC, ont été refoulé vers Paris alors qu’ils débarquaient à Sao Paulo pour se rendre au FSM de Porto-Alègre, avec le réseau No-Vox.

La cause de cette décision surprenante prise par les autorités de la police fédérale Brésilienne n’est ni la crainte de complications diplomatiques, ni celle d’un acte terroriste, ni celle d’une action de désobéissance civique, mais une incompréhension avec une policière fédérale qui s’est transformé en procédure de refoulement.

L’origine de « l’affaire » : Farid sort de l’avion, roule une cigarette et à le tort de la garder à la main, sans l’allumer. Il est interpellé en présentant son passeport par l’agente de police qui lui rappelle qu’il est interdit de fumer ; Il réplique qu’elle est éteinte ; Elle insiste, il se défend. Jean Luc de son coté pensant qu’il va pouvoir fumer sa cigarette après 9h30 de voyage se rapproche en exhibant une cigarette. Son compte est bon. La policière appel son chef et lui raconte qu’ils ont fumé tout les deux une cigarette. Ensuite les choses s’accélèrent. Nos deux amis comprennent qu’il y a quelque chose d’anormal. Mais c’est trop tard, la décision de les refouler est déjà prise. Il n’y a eu à aucun moment de mot plus haut que l’autre, ni de cigarette allumée intempestivement. Ils sont refoulés par le premier avion à destination de Lisbonne, deux heures plus tard, et sont arrivés samedi en début d’après midi à Paris.

Peut être que la « tête » de Farid et son « attitude » ont déplu à la policière. Mais il apparaît clairement que ce refoulement est une mesure expéditive et une décision arbitraire. Des passagers du même vol sont prêts à témoigner qu’ils n’ont pas allumé leur cigarette., des contacts sont en cours.

Cette décision inacceptable de la police fédérale engage les autorités Brésiliennes. Elle vise les représentants des mouvements de Sans qui se rendent à Porto Alègre ppur témoigner de leurs luttes et construire des liens de solidarités avec les autres mouvements de Sans. Les fonds pour payer les billets ont été difficiles à réunir, et le choix des délégués a été l’objet de décisions collectives.

Nous demandons aux autorités Brésilienes de revenir sur cette décision innacceptable et fasse en sorte que Farid Zeroulou et Jean Luc Manfred participent à partir du 24 janvier au forum social mondial de Porto Alègre, dans des conditions normales.

Nous intervenons auprès de l’Ambassade du Brésil en France, et des autorités gouvernementales Brésiliennes et invitons les organisations, personnes et personnalités solidaires à faire de même.